Toute personne saine d’esprit a l’obligation de se convertir immédiatement à l’Islam, car nous comprenons d’un verset du Qour’an :

«Et Je n’ai créé les Jinn et les êtres humains que pour leur ordonner de M’adorer.» (Ceci ne signifie pas que Dieu a voulu que chacun des Jinn et des hommes L’adore, car si c’était le cas il n’y aurait pas eu un seul mécréant. En effet, nous comprenons d’un verset du Qour’an : : «Si ton Seigneur l’avait voulu, tous les habitants de la Terre auraient cru.» (Qour’an 10/99). ) (Qour’an 51/56)

C’est dire que nous devons adorer Dieu sans rien Lui associer. De ce fait, vivre hors de l’Islam et mourir dans cet état (c’est-à-dire dans la mécréance) constitue la pire des pertes que l’être humain puisse s’infliger dans ce monde et dans l’au-delà. Cette situation est d’autant plus grave car nous comprenons d’un verset du Qour’an :

«Les (bonnes) actions de ceux qui ne croient pas en leur Seigneur sont semblables à de la cendre sur laquelle le vent s’acharne un jour de tempête. Ils ne recevront (le Jour du Juge-ment) aucune rétribution pour les oeuvres qu’ils ont accomplies (. . . ).»  (Qour’an 14/18)

ou encore :

«Nous (Dieu) considérerons (le Jour du Jugement) les (bonnes) oeuvres qu’ils (les mécréants) ont accomplies et ne trouverons que de la poussière disséminée.» (Qour’an 25/23)

Toute personne saine d’esprit doit donc entrer dans l’Islam sans tarder, en prononçant les deux témoignages (la Chahadah) dans n’importe quelle langue et par toute expression donnant le sens voulu. En français, cela donne :-Je témoigne qu’il n’y a pas d’autre dieu que Dieu et je témoigne que Mouhammad est Prophète de Dieu.

Il n’a besoin pour cela ni de la présence de deux témoins, ni d’aller se doucher préalablement, ni de se rendre dans une Mosquée.

Ceux qui se convertissent à l’Islam pour la première fois s’adjugent un grand avantage : tous leurs péchés déjà commis sont pardonnés; c’est comme s’ils venaient de naître. En effet, nous comprenons d’un verset du Qour’an :

«Dis (Mouhammad) aux mécréants que s’ils mettent fin (à leur mécréance), il leur sera pardonné ce qui a précédé. (. . . )» (Qour’an 8/38)

Toute adoration, de même que la désobéissance, ne profite ni ne nuit à Dieu. Quiconque prend le chemin de la droiture ne le fait que pour son propre avantage, et quiconque s’égare ne le fait qu’à son propre détriment. En tout état de cause, le Qour’an guide vers la voie droite, celle de la félicité éternelle, et annonce aux Croyants qui font des bonnes oeuvres la bonne nouvelle d’une grande récompense.