Introduction :

La religion islamique n’est pas seulement un simple ensemble de rituels et de pratiques, mais plutôt tout un processus de vie qui devrait conduire la population qui l’adopte-la population islamique-vers le salut et la vie paisible. La lecture du Coran indique de ce fait que tous les aspects de la vie sont couverts et rien n’échappe à la charia. En effet, le système économique-le circuit économique-introduit par l’islam semble être le plus puissant et le plus solide. Mettant à part les pratiques rituelles, par exemple l’aumône, certains autres éléments interviennent et donnent la puissance régulatrice du système économique islamique.

Les principes de l’économie islamique :

Le système de l’économie islamique comprend un ensemble de facteurs individuels et des facteurs  institutionnels. Le cadre qui régit les deux groupes de facteurs est nécessairement commandé par le contexte politique et économique dans une conjoncture religieuse qui respecte bien les pactes, l’économie réelle et les capacités individuelles. L’économie islamique induit tous les partenaires dans un contrat qui les relie pour le meilleur et pour le pire ; c.à.d. ils sont ensembles en cas de gain et sont encore plus rassemblés en cas de perte.

  • Les facteurs individuels sont surtout les commandements de la charia qui interdit un ensemble de pratiques comme l’usure (les intérêts), le profit excessif et la spéculation. Eviter ces pratiques est déjà permettre l’appréciation des fonds.
  • Les facteurs institutionnels : plus précisément les institutions financières et les institutions non financières. Les institutions  financières sont les banques islamiques, les compagnies d’assurance islamique. Les institutions  non financières sont les caisses de l’aumône et des charités pérennes (Awqaf). Ces institutions ne sont pas régies par des cadres de remboursement mais par des cadres d’exploitation. Ce sont des ressources non négligeables qui permettent de générer des afflux importants pour l’économie.

Par ailleurs, le système de l’économie islamique agit en tant que fournisseur de biens, de services ou de marchandises. Cette situation est critique pour éliminer les crédits par usure (intérêts).

La nécessité de l’économie islamique :

L’économie islamique prend en compte le cadre économique individuel et global. Elle permet une circulation des fonds et des biens qui est transparente, aisée et profitante. L’économie islamique permet à travers les institutions non financières une redistribution des fonds d’une façon de plus en plus équitables. Ceci réduit efficacement la faille qui peut exister entre les différentes strates de la société réduisant aussi le recours à la corruption et aux pratiques illicites.

L’enjeu de l’économie islamique :

Le système d’économie islamique fait face à un nombre de défis qu’il doit remporter pour offrir à la population islamique les meilleurs services en matière de financement, de prêt et d’appui.

  • Le manque de l’expertise dans le domaine de la finance islamique.
  • Les menaces que présente la gestion des risques.
  • La divergence des paramètres dans le monde musulman.

Conclusion :

Partout dans le monde, le mot « islamique» semble soulever des protestations tout simplement de son origine. La réalité est que les pays non musulmans qui étudient les possibilités d’intégrer le système islamique, trouvent des résultats intéressants. Il reste à convaincre la population islamique de ce produit qui émane de sa charia mais qu’elle craint juste parce que les autres n’en veulent pas.