La grenade est citée dans le coran en association avec l’olive et le palmier. C’est d’ailleurs une association très appréciée, jadis existante dans les zones oasiennes et méditerranées en général. La grenade est assez réputée pour un ensemble d’utilisations traditionnelles vue la composition particulière de la paroi du fruit et l’acidité des graines charnues et colorées.
De quoi s’agit-il ?
Il s’agit d’une plante qui s’adonne à l’utilisation médicale –préventive et curative- et ceci par un ensemble de propriétés offertes par l’inflorescence, les graines et l’enveloppe du fruit. Ces trois éléments ont chacun des caractéristiques médicinales.
Les recettes impliquant la grenade :
L’inflorescence :
La bouillie de l’inflorescence de la grenade est très pratique. Elle est utilisée comme un bain buccal vu les caractéristiques antiseptiques et cicatrisantes. Elle permet, entre autres, de soulager les ulcérations buccales et gingivales.
Les graines :
Quand elles sont encore charnues, les graines peuvent être préparées en un jus qui peut servir comme antidépresseur puisqu’il permet la relaxation des nerfs et stimule la circulation sanguine. Son effet sur la fonction digestive, surtout le traitement de la constipation, est aussi très apprécié. Le jus de grenade mélangé à quelques gouttes de miel est, par ailleurs, utile dans le traitement de certain cas de maux nasaux.
L’enveloppe :
L’enveloppe du fruit de grenade est riche en tanin et est de ce fait dotée de propriétés cicatrisantes et antiseptiques. L’enveloppe est laissée reposer dans de l’eau pendant au moins six heures puis l’enveloppe est éliminée. La solution ainsi obtenue est très efficace dans les cas suivants :
Éliminations des parasites intestinaux tels que le tænia.
Traitement des hémorroïdes.
Traitement de l’écoulement nasal (à raison de trois gouttes par jour directement dans le nez)
